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Table ronde du Job Dating Inversé #6 "RSE : intox ou réel engagement social des entreprises ?"

  • Photo du rédacteur: Ascape 35
    Ascape 35
  • il y a 5 jours
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : il y a 23 minutes

Le 12 juin 2025 a eu lieu le 6ème job dating inversé de l'Ascape 35

Après une matinée consacrée à de nombreux entretiens conseils pour les adhérents de l'ASCAPE 35 et un déjeuner avec les partenaires et les animateurs bénévoles de l'association, la table ronde sur le thème "RSE : intox ou réel engagement social des entreprises ?" a mis en lumière les véritables enjeux de la responsabilité sociétale des entreprises, loin des discours convenus.

Animée par Olivier Bourquard, DRH de métier, conseiller d'entreprises et de la Chaire "Vivre Ensemble" de l'Université de Rennes, la table ronde a réuni Noémie Deslandes, chargée de missions RH et RSE chez DIGITALEO, Anthony ROUX, consultant RSE au sein de l'agence DECLIC, et Sébastien GUITTONNEAU, responsable du pôle Organisation et Environnement de travail chez NEOTOA


Un impact économique mesurable


Les chiffres parlent d'eux-mêmes. Anthony Roux, consultant RSE chez l'agence Declic, s'appuie sur une étude de France Stratégie révélatrice : les entreprises ayant développé une démarche RSE affichent depuis quelques années un écart en leur faveur de 13% en valeur économique. Cette performance s'explique par le traitement efficace de sujets générateurs de coûts cachés comme les accidents du travail et maladies professionnelles (ATMP) ou l'absentéisme.

Anthony Roux souligne également l'impact positif des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) sur la valorisation des entreprises. Mais il alerte : "les clauses RSE désormais intégrées à tous les marchés publics" masquent parfois un effet de "social washing", notamment sur les problématiques de lutte contre la discrimination et d'inclusion qui restent délaissées.


Une approche concrète du terrain


Chez Neotoa, Sébastien Guittoneau illustre cette démarche pragmatique. Responsable du pôle Organisation et Environnement, celui-ci met l'accent sur l'adaptation de l'équipement dans le cadre d'un projet de flex-office et accorde une attention particulière à la santé-sécurité au travail, notamment aux "préoccupations ergonomiques".

Pour Noémie Deslandes de Digitaleo, la progression est logique : "la politique QVCT (Qualité de Vie et Conditions de Travail) est une étape préliminaire à la mise en place d'un véritable engagement RSE" . Digitaleo propose ainsi aux salariés une évaluation à 360° à leur demande, illustrant cette évolution vers plus de participation.

Autre exemple notable, en RSE, la transversalité et la qualité des "onboarding" (parcours d'intégration) améliorent la culture de l'entreprise et la longévité en poste.


Un cadre structurant mais complexe


Olivier Bourquard, DRH de métier, animateur à l'Ascape 35, et conseiller de la chaire "Vivre ensemble" de l'Université de Rennes, reconnaît que la norme ISO 26000 est "extrêmement complexe" mais permet de "rentrer pas à pas dans une démarche accessible", via le portail public "Mon portail RSE".

Sa grille de lecture structure l'approche autour de quatre piliers concrets :

  • Employabilité et développement des compétences

  • Inclusion et lutte contre les discriminations

  • Santé au travail et QVCT

  • Relations au travail et dialogue social


L'enjeu territorial de l'image employeur


En région particulièrement, l'image employeur devient cruciale. Elle peut être "perçue comme délétère ou comme un capital d'attraction pour l'entreprise", rappelle Olivier Bourquard. Cette dimension territoriale de la RSE prend tout son sens dans un contexte de tension sur le marché de l'emploi.


Vers une vision durable


La conclusion s'impose : la durabilité réside dans l'inscription d'une vision à long terme, et par l'implication des parties prenantes qui devient indispensable pour développer un véritable travail collaboratif.



Loin des effets d'annonce, cette conférence a démontré que la RSE, quand elle est authentique, génère des bénéfices tangibles. Reste à éviter les écueils du "social washing" pour construire un engagement réellement transformateur.




 
 
 

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